Janvier 2004 

Samedi 17 janvier : Table de presse à Cours de Vincennes (Nation).
Manquant de courage et de peps pour aller au-devant des gens en distribuant des tracts, nous sommes restés sagement (avec le sourire, bien sûr...) à côté de la table de presse, joliment décoré d'affiches percutantes et de styles divers. Beaucoup de regards amusés, interloqués ou réprobateurs. Quelques personnes sont passées simplement pour dire "je suis végé, c'est bien ce que je vous faites" (ce qui ne cesse de m'étonner, car combien de végé sommes nous donc ?). Quelques personnes sont venues nous voir après avoir longuement scruté nos affiches, dont une question directe et originale "Qu'est-ce que l'antispécisme ?"
Une dame d'une soixantaine d'année, d'origine africaine et ex-rasta nous a fait part de son
expérience, très intéressante.
Un couple branché "new age" est venu discuter, même si leurs propos étaient plus tournés contre l'exploitation de masse, l'industrialisation (tendance "les primitifs sont si gentils"). Bref, ces échanges furent rares mais intéressants.

Samedi 17 janvier : Collage de plus de 400 ( !) affiches dans les rues de Paris. A noter qu’un jeune homme est resté un bon quart d’heure à discuter avec nous. Un autre nous a demandé un exemplaire des 2 affiches que nous étions entrain de coller…

Samedi 31 janvier : Table de presse à Cours de Vincennes (Nation).
Malgré le froid, le vent et la pluie, nous sommes tout de même resté-e-s durant deux heures à distribuer des tracts « La place accordée aux animaux ». Malheureusement, le vent nous a empêché de poser des affiches, de laisser des brochures sur la table de presse : tous s’est envolé une première fois, la seconde, nous avons retiré ce matériel militant de la table. A noter qu’une personne venant régulièrement nous voir, a pris quelques tracts pour les distribuer à son entourage. Une jeune femme italienne végétarienne est venue discuter quelques instants. Elle se posait des questions sur le végétalisme mais ne souhaitait pas le devenir : trop contraignant quant à ses dires, trop d’heures passer dans une cuisine. Je lui ai répondu que je ne passais pas plus de temps à préparer mes repas que lorsque j’étais végétarienne… A cause du temps, elle n’est pas resté plus longtemps