Avril 2005

Dimanche 3 avril : table de presse au marché Richard-Lenoir (Paris 11ème).
Ciel bleu, soleil, environ 20°. Des éléments positifs pour tenir un stand d’informations… et ce fut le cas ! Une seule personne pour tenir le stand aujourd’hui mais cela n’a pas empêché les gens de venir discuter, s’informer. Il y avait le panneau double face qui permet aux gens de remarquer le stand, de regarder les photos, de s’approcher de la table, de discuter. Discussion avec un végan californien habitant à Lyon et de passage en vacances à Paris avec sa famille. Il disait qu’il lui était difficile de trouver des végans en France et qu’il en connaissait très peu à Lyon, ce qui n’est pas le cas en Californie. Il était content d’avoir trouvé notre stand et m’a encouragé à continuer. Une dame est passé brièvement pour dire qu’elle ne mangeait plus de viande depuis 30 ans. Une jeune femme mangeait encore du poisson parce qu’elle avait peur de manquer de protéines (ah, le fameux manque de protéines !) tout en me disant qu’il faudrait qu’elle arrête d’en manger. Je lui ai donné quelques informations à ce sujet. Un monsieur intéressé, a pris des tracts et le livre de Peter Singer « L’égalité animale expliquée aux humains ». Une autre à pris des tracts et un guide de recettes. Deux enfants ont regardé longuement les photos qui sont sur le tract « La place accordée aux animaux », cela ne les laissait vraiment pas indifférent-e-s. Un homme a pris des tracts et a parlé des expériences sur les animaux, a pris la liste des produits non testés sur animaux. Rencontre avec une militante qui venait faire ses courses. Comme d’habitude, il y avait des militants pour le « non » à la constitution européenne présent dont un qui m’a demandé l’affiche « Ma chair m’appartient ».
Bonne matinée… et comme quoi, avec peu de moyens : table de camping, documentation photocopié, panneau décoré d’affiches, de slogans, de photos, recouvert d’un plastic (qu’on trouve en librairie ou en grande surface, pour recouvrir les livres), il est possible de se faire remarquer… C’est la régularité qui compte…

Dimanche 10 avril : table de presse au marché Richard-Lenoir (Paris 11ème).
Changement de temps : baisse de plus de 10 ° en une semaine et soleil très très discret, ce qui fait que moins de personnes étaient présentes au marché et elles n’avaient pas particulièrement envie de s’arrêter discuter. Un homme qui a l’habitude de venir au stand est venu discuter quelques minutes, on a surtout parler d’alcool et de tabac ( !). Un autre monsieur, habitué est venu nous encourager. Une femme a pris le tract que je lui proposais en demandant s’il y avait dessus notre contact. Il est assez rare qu’il y ait des retours… à voir ! Deux personnes ont refusé le tract en prétextant qu’ils mangeaient de la viande, sur quoi, je leur ai répondu que justement, ce tract leur était destiné et qu’il n’était pas intéressant de fournir de l’information a des gens déjà convaincu. Une femme a dit avoir visité un abattoir lorsqu’elle avait 7 ans et que cela l’avait très marqué… mais elle mange toujours de la viande ! 2 commerçantes du marché ont été interpelées par notre panneau. Elles ont trouvé notre « cause » juste mais trouvaient que le végétarisme était difficile à appliquer au quotidien…
A noter que l’affiche « Ma chair m’appartient. Si malgré tout vous voulez manger de la viande, mordez donc votre propre cul » fait souvent sourire les gens, que quelques personnes nous demandent s’ils peuvent récupérer l’affiche, en tout cas, elle marque l’esprit des gens… mais j’ai du mal à savoir comment elle est interprétée.

Dimanche 17 avril : table de presse au marché Richard-Lenoir (Paris 11ème)
Le temps est redevenu ensoleillé et ça s’en ressent. Plus de discussions même si en général, elles restent brèves. Deux végétariens sont passés, un américain recherchant des adresses de restaurants végétariens et un homme qui est devenu végétarien pour la santé et qui par la suite s’est préoccupé du sort des animaux. Une dame a brièvement dit « heureusement que vous êtes là » et est vite reparti : c’est toujours encourageant ! Deux petites altercations simultanément avec 2 personnes, un traitant de « folle » l’une de nous, d’emblée et l’autre cherchant la moindre occasion pour « casser ». Après, on se disait que lorsque la tension monte trop et qu’on sent qu’elle ne pourra pas se dissiper, qu’il était préférable, un moment ou un autre, d’arrêter court la conversation. Ca ne sert à rien de s’épuiser à rabâcher les mêmes choses avec les personnes et ça permet aussi de nous préserver. Un couple de retraité, accompagné de leur petite fille, nous ont parlé de leur alimentation presque ( !) végétarienne et lorsqu’ils consommaient de la viande, celle-ci était bio. On leur a expliqué que bio ou pas bio, les animaux finissaient à l’abattoir… et dans les assiettes. Ils avaient l’air assez d’accord mais ont expliqué qu’à un certain âge, il était difficile de changer ses habitudes et je ne pense pas qu’ils les changeront. Un homme qui vient régulièrement nous voir a remarqué une faute d’orthographe sur un panneau où il y a une définition du spécisme. Comme quoi le panneau est lu !
Nous avons distribué plus de tracts que d’habitude, les gens acceptant plus facilement de le prendre. Pas mal de personnes s’arrêtent devant notre panneau avec des affiches, des photos et quelques slogans. Une fois arrêtés, ils sont plus réceptifs à accepter de la documentation ou / et à discuter.

Vendredi 22 avril : collage d’affiches
Environ 120 affiches collées, de Bastille à Gare de l’Est.

Samedi 23 avril, de 14 h à 19 h : stand d’information à Beaubourg, à l’occasion de la SMAL (Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire)
Comme l’année dernière, nous avons tenu un stand d’information à l’occasion de la Smal. Une table de presse « antivivisection » avec pétitions, tracts et liste des produits cosmétiques et d’entretien non testés sur animaux, ainsi qu’une autre table contenant notre documentation habituelle sur l’antispécisme. L’exposition de photos mise en travers de la place Edmond Michelet a été vu par de nombreux/euses passant-e-s et notre tract pris par beaucoup de personnes.
Des réactions diverses et variées comme on pouvait s’y attendre. Certain-e-s (le plus souvent) soutenant l’action, d’autres soutenant que l’expérimentation sur les animaux est indispensable.
Quelques végétarien-ne-s sont passé-e-s, apparemment content-e-s de nous rencontrer (et réciproquement !). Rendez-vous dans 4 semaines au même endroit pour la veggie pride !
Bilan assez positif, le lieu (beaucoup, beaucoup de passage) et le temps (très ensoleillé) y aidant…